Des dizaines de milliers de Vénézuéliens traversent chaque jour le frontière avec la Colombie (plus de 35.000 par jours). Lorsqu’ils ont des papiers ils passent sur le pont Simon Bolivar et quand ils n’en ont pas ils traversent le rio Tachira et affrontent son courant. L’Amérique du Sud connait l’un des mouvements de migration les plus massifs de son histoire. Malgré ses immenses réserves pétrolières, l’économie bolivarienne est à genoux, l’inflation est devenue folle, les lendemains sans espoir et les ventres affamés. L’ancien paradis de l’or noir a basculé dans le cauchemar.
Tens of thousands of Venezuelans cross the border with Colombia every day (more than 35,000 per day). When they have papers they pass on the bridge Simon Bolivar and when they do not have it they cross the Rio Tachira and face its current. South America has one of the most massive migration movements in its history. Despite its immense oil reserves, the Bolivarian economy is on its knees, inflation has gone mad, hopeless tomorrows and starving stomachs. The old paradise of black gold has turned into a nightmare.